Terror Castle Scène 5 - Des détectives en sac à patates (Chapitres 15 & 16)


Jacques Poirier, 1966.

  "[...] They were suddenly aware that someone was beside them in the darkness. Jupiter was taken totally by surprise, his camera still in his hand. Pete had just time enough to jam the "on" button of his torch into position. The beam of light revealed two men, one quite short, both dressed in the flowing burnouses of Arabs. Each of the men was casting something white into the air.
  A large net came down over Pete's head. It knocked the torch from his hand, putting it out, and enveloped him all the way to his feet.
  He tried to run, caught his foot in the meshes of the net, and fell to the carpeted floor. He rolled over, struggling desperately, and realised he was as thoroughly trapped as any fish in a landing net. The more he struggled, the more tightly he bound himself in the clinging loops of the net.
  "Jupe!" he yelled. "Help!"
  His partner did not answer. Rolling over and twisting his neck, Pete could see why.
  The two men had picked Jupiter up between them like a sack of potatoes. He, too, was thoroughly wrapped in a clinging net. Using a small lantern for light, they carried the stocky boy by his shoulders and legs across the room and disappeared through a door. His weight seemed to give them a certain amount of trouble [...].

Jacques Poirier, 1966.

  [...] Darkness like a blanket pressed down on Pete. He tried once more to wriggle free and only got himself more tightly tangled in the big net.
  [...] Pete thought of Bob and Worthington waiting for them down the canyon road. Would he ever see them again? Would he ever see his Mom and Dad?
  He was feeling as miserable as he had ever felt in his life when a light began bobbing across the room towards him. As it came closer, he saw that it was an electric lantern in the hand of a tall man. This one was wearing the long silk robes of an Oriental nobleman.
  [...] He picked Pete up like a sack of potatoes, threw him over his shoulder and started back the way he had come.
  Slung over the man's shoulder, Pete couldn't see much in the almost total darkness. He knew they went through a door, down a passage, then down a very long flight of winding stairs. They came out in a corridor that felt damp and chilly, went through some more doors, and wound up in a small room like a cell. A dungeon cell. There were rusty ring-bolts attached to the walls.
  Something white, like a cocoon, was lying in a corner. The smaller Arab sat beside it, sharpening a long knife.
  [The Oriental] dumped Pete on the stone floor beside the cocoon, which turned out to be Jupiter, still wrapped in the net which had caught him."

Jacques Poirier, 1979.
  
  "[...] Au même moment, les garçons sentirent que quelqu'un se tenait auprès d'eux dans l'obscurité. Hannibal demeura satisfait, son appareil photo à la main. Peter eut cependant la présence d'esprit d'allumer sa torche.
  Elle éclaira deux Arabes, l'un de taille moyenne, l'autre très petit, portant tous les deux un bournous, et jetant en l'air quelque chose de blanc.
  Un grand filet s'abattit sur la tête de Peter. Sa torche roula à terre. Le filet enveloppa Peter jusqu'aux pieds.
  Le garçon voulut fuir, se prit les pieds dans les mailles du filet, tomba sur la moquette, roula de côté, se débattit furieusement et finit par comprendre qu'il était pris comme un poisson dans une épuisette. Puis il se débattait, plus les mailles se resserraient autour de lui.
  "Babal! cria-t-il. Au secours!"
  Hannibal ne répondit pas. Rien d'étonnant. En roulant de nouveau sur le flanc, Peter put voir son chef emprisonné comme lui dans un filet. Les deux hommes l'avaient saisi par les épaules et par les pieds et l'emportaient à la lueur d'une lanterne sourde. Le poids du volumineux garçon paraissait les gêner quelque peu... [...]

  [...] L'obscurité recouvrait Peter comme un drap noir. Il essaya encore une fois de ses tortiller pour se libérer et ne réussit qu'à resserrer le filet.
  [...] Peter songea à Bob et à Warrington, qui attendaient dans le cañon. Les reverrait-il un jour? Reverrait-il son père et sa mère?
  Il se sentait plus malheureux qu'il ne l'avait jamais été lorsqu'une petite lumière apparut dans la salle. Elle provenait d'une lampe électrique que portait à la main un homme de haute taille, vêtu d'une longue tunique de soie, à la façon d'un prince oriental. Le prince oriental se dirigeait vers Peter.
  [...] Il saisit Peter par le filet et, se le jetant sur l'épaule, il partit d'un bon pas.
  Dans cette situation peu confortable, Peter ne pouvait pas voir grand-chose. Il y eut une porte, puis un couloir, puis un long escalier à révolutions qui s'enfonçait dans la partie souterraine du château. Un corridor où il faisait humide et froid. D'autres portes. Enfin une petite pièce qui avait l'air d'une cellule de prison. Des anneaux rouillés auxquels pendaient des chaînes étaient scellés dans les murs.
  Un gros objet blanc, ressemblant à un gigantesque cocon, gisait dans un coin. Le plus petit des deux Arabes était assis à côté, et il affûtait un énorme couteau.
  [...] Le prince oriental [jeta] Peter à terre, près du cocon.
  Le cocon se révéla être Hannibal, toujours enveloppé dans son filet."

Harry Kane, 1964.
T. Yamamoto, 1968.



SOURCES DES ILLUSTRATIONS:

Illustrations américaine et britannique: T3I Reader's Site (The Stories).
Illustrations françaises: Scribd (Utilisateur: Claudefermas) (éd. 1966)/Exemplaire personnel (éd. 1979).
Illustration japonaise: Series Book Art - The Thrre Investigators by Ian Regan.


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